on mange de l'air

Cher(e) enlisté(e),
 
imaginez un pays merveilleux - genre le nôtre, mais sans nous. Imaginez un pays où il fait toujours beau et doux ; vous vous promenez pieds nus dans l'herbe tendre en compagnie de petits animaux parmi les vertes collines quand, soudain, une musique céleste (http://www.lablanche.org) monte doucement dans l'air léger du soir. A ce moment,  une pluie de fleurs sauvages, chatoyante et capiteuse se met à tomber.
Vous y êtes, mmmh ?

Bien.

Si vous êtes une fille, imaginez maintenant qu'une silhouette apparaisse au loin et vienne dans votre direction, d'une démarche calme et familière. L'homme n'est plus qu'à quelques mètres quand, soudain, vous le reconnaissez : c'est Georges Clooney* !
(*) si vous êtes un garçon, remplacez Georges Clooney par cinq majorettes.
 
Georges sourit (les majorettes gloussent) et il sussurre :  
la dozième eulbom de le Blonche, il va sowtiw !
Après, vous faites ce que vous voulez avec Georges (ou avec les majorettes), je ne veux pas le savoir. 
  

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 Et bien oui, cher(e) enlisté(e), ça y est ! Estimant que le marché était enfin prêt pour notre retour, auréolés du titre de recordmen du monde du nombre de refus de la part des maisons de disques ( "pour juger du talent, il faut avoir du goût", auto-citation ), nous sortirons notre disque en octobre, dans tous les bons magasins.

Mais, si vous avez quelques notions de capitalisme de marché, vous aurez compris qu'il n’est n'est pas rationnel, en tant qu'agent économique, de payer pour quelque chose qu'on peut avoir gratuitement. Dans ce cas, vous devriez pouvoir le « pécho sur le Net ».

 De toute façon, nous, on s'en fiche : on mange de l'air. 
  

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 Pour "fêter" ça :
la Blanche joue en trio acoustique vendredi 2 juin au bateau El Alamein à 20h

Ce sera le dernier concert de la saison. Il marquera pour nous la fin du temps de l'innocence et des marelles en socquettes car, dès la rentrée prochaine, nous entrerons à la grande école, celles des vraies stars, des bons comptes et des vraies emmerdes. En attendant, vendredi, bouclez votre capitaine de soirée dans le coffre de la voiture et venez fêter l'été avec nous sur la péniche.

Baignés dans les méandres de chansons chaudes et douces, effrontées et nues, nous laisserons nos cœurs apurés monter vers le ciel. Alors, dans le serein clapot de la Seine endormie, les amarres se détacheront et nous quitterons la ville pour rejoindre l'océan, ivres d’art et de liberrrrté - ça fait moins mal à la tête que de sniffer du détachant.

Cordialement,
Eric la Blanche
http://www.lablanche.org

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