Sarközi serait un nom rom, un nom tellement rom que, il n’y a pas si longtemps, certains Européens de l’est en changeaient pour ne plus être victimes de discrimination … ou d’extermination. On a donc une sorte de Gitan à la tête de l'état.
Lors de l’anoblissement de la famille en 1626, le i aurait d’abord été remplacé par un y, marque de noblesse. Pour finir, le tréma du ö qui figure encore, paraît-il, sur l’acte de naissance de notre bien aimé président, il aurait été volontairement omis pour franciser notre Nicolas et ses affiches électorales : Sarkozy. C’est plus bö.
Autre détail amusant. La seconde femme de notre président, Cécilia, d’origine Roumaine, a pour nom de jeune fille Ciganer qui veut dire… tsigane ! Bingo : Louis Sarkozy a donc des origines roms des deux côtés et moi, je suis très fier d’avoir un président d’ascendances diverses et embrouillées : hongroises, juives, roms ; européennes, asiatiques et sémites. Européen, quoi.
Prenons les Hongrois. Eux croient qu’ils s’appellent les Magyars, ces cons-là ! Un peu comme les Allemands qui sont des Germains pour les Anglais et des Tédèsques pour les Italiens mais restent persuadés d’être des Deutsch.
Et que nous surnommâmes Chleuhs, en remerciement des chouettes batailles de 1870 et 14-18 alors que les Chleuhs sont une tribu berbère du Maroc. C’est à n’y rien comprendre, n’est-ce pas ?
Et bien les Hongrois, c’est un peu pareil. Des gens bizarres. Le magyar est une langue finno-ougrienne. Qui vient d’Asie. Comme les Huns. D’ailleurs, les Hongrois nous ont aussi un peu envahis, vers 900. Mais c’était pour déconner, ils n'ont pas fait exprès et aujourd’hui, c’est pardonné.
Sauf qu’il y a toujours aujourd'hui des momans magyares qui prénomment leur bébé Attila. Elles trouvent ça joli. J’imagine qu’elles espèrent en faire des poètes. Les goûts et les couleurs, chez les Finno-Ougriens, ça ne se discute pas.
Nicolas est aussi d’origine juive par sa grand-mère maternelle, enfin, je crois. Juive de Thessalonique, communauté décimée par les nazis et que Primo Levi croise dans Si c’est un homme.
La tragique communauté de destins entre Juifs et Roms me laisse à penser que, du fait de ses origines, Nicolas Sarkozy doit être un président particulièrement sensible à la protection de tous ceux qui furent martyrisés dans l’Histoire, à cause de leur appartenance, réelle ou non, à une communauté putching ball.
Vous vous rendez compte ? Eût-il été aussi handicapé, homosexuel et communiste qu’il eût risqué cinq fois l'extermination ! Heureusement, il n’est ni gay ni communiste.
Ce doit être en tout cas un garçon profondément humaniste, soucieux d’éviter les amalgames, les raccourcis et, plus généralement, la désignation à la vindicte générale d’une sous-partie de la communauté nationale.
Quelqu’un d’attentif à toutes les conditions qui menèrent par le passé, de sales fils de putes à détourner l’attention du public sur une communauté de boucs émissaires pour des raisons bassement politiciennes.
Quelqu’un de profondément sensible aux leçons de l’Histoire.
Mais si, vous savez : l’histoire, cette matière qui ne sert à rien à l’école, comme la littérature et la philosophie. Ce truc qui transforme les gens en râleurs professionnels mais ne vaut pas un rond sur le marché du travail. L'histoire.
Des histoires, quoi.